Je ne sais pas vous, mais moi j’empile. J’empile des liens, des articles, des pépites. Et chaque semaine, je me dis “allez, c’est bon, c’est le moment, on publie.” Et paf. Un nouveau truc sort. Encore hier, j’étais prêt à shooter cette édition… et boum, une autre dinguerie débarque dans le radar. Mais à un moment, il faut lâcher le steak, comme on dit chez les créateurs de contenu (non, on dit pas ça, évidemment). Donc voilà : je vous envoie cette newsletter un peu dodue, un peu pleine. Tant pis si elle déborde un peu. Je la fais d’abord pour moi, pour garder trace de ce qui m’inspire, de ce que je teste. Et si ça peut vous servir, tant mieux.
Depuis la dernière édition, j’ai passé pas mal de temps en R&D pour quelques clients. Montage de vidéos boostées à l’IA, tests d’avatars ultra-réalistes, voix clonées, lip-syncing millimétré… Bref, j’ai joué à l’apprenti sorcier avec HeyGen et consorts, et pas mal d’autres outils. Le but ? Comprendre ce qu’on peut vraiment produire avec ça, dans un cadre pro. Spoiler : on y est.
On est sur la ligne de crête. Ce moment très particulier où les technos émergentes cessent d’être des démos impressionnantes pour devenir actionnables dans le monde réel – pour les marques, les créateurs, les médias.
💡 Avatar IA ? C’est crédible.
🎙️ Voix clonées + vidéo ? Le lip-sync est bluffant.
📹 Génération vidéo IA ? Google Veo a mis tout le monde d’accord.
🪄 Motion design auto ? Pas encore au top, mais ça arrive.
✂️ Édition vidéo IA ? Là, on est carrément en descente de courbe, l’adoption est massive.
Alors voilà : cette édition, c’est votre billet pour le “Gartner Express”, ce train imaginaire qui suit la fameuse courbe de Hype — de l’étincelle de l’innovation à l’adoption massive, en passant par le pic d’attentes démesurées, la claque de la désillusion et la pente de l’apprentissage. Cette semaine, on traverse toutes ces gares. Certaines technos en sont au décollage, d’autres au crash, d’autres encore sont prêtes à embarquer pour de vrai. La seule vraie question : vous montez où, vous ?
Et arrêtez de ne regarder que vos concurrents. Allez voir ailleurs. Regardez les codes de la pop culture, de YouTube, du cinéma, de Twitch, des plateformes. Parce que c’est là que ça se joue. La porosité des formats est la clé de la différenciation.
Et rappelez-vous :
👉 Tous vos concurrents sont en train d’apprendre.
👉 La learning curve, elle se joue maintenant.
👉 Demain, ce sera trop tard pour expérimenter.
Alors grimpez dans le wagon. On part.
Accès direct (lien) :
🧠 BRAINFOOD x 9
YouTubeurs : les nouveaux moguls d'Hollywood
Quand les newsletters deviennent le club VIP du web : retour en grâce d’un format… vintage ?
Les podcasts vidéo : la nouvelle cash machine des marques
Quand l’IA transforme les clashs politiques en fanfictions YouTube
Et si l’avenir du marketing B2B, c’était de moins vendre et de plus raconter ?
HugoDécrypte x MrBeast : les influenceurs écrasent les médias traditionnels
Quand un magazine devient une école d'engagement : The Atlantic, ou l’art de transformer ses lecteurs en abonnés fidèles
Quand LinkedIn réinvente le bouche-à-oreille avec des influenceurs B2B
YouTube : décrocher plus de clics, entre art et science
🛠️ CÔTÉ TOOLS x8
ElevenLabs Voice Library explose avec 5000+ voix
Wondercraft transforme tout le monde en podcasteur
Google Flow x VEO3 : Hollywood à 250$/mois
FLUX.1 Kontext édite les images par la pensée
Perplexity Labs : un prompt = une app
Hedra lève 32M$ chez a16z / Mirage.app impressionne
Napkin AI elastic design
Try Dora Studio : Motion Design à la volée
🎨 MOODBOARD x5
Ninon : la vulgarisatrice IA qui coche toutes les cases
Sam et Johnny : lancement créateur-first
Mathieu Stefani s’essaie à ElevenLabs
Vlog x Bible x AI : la facecam comme levier d’authenticité
Nas Daily + VEO3 = documentaire full IA
📈 MA GROWTH CURATION x3
Ce que YouTube ne vous dit pas (mais que Hayley Rose applique pour générer 200M vues/mois)
L’ex monteur de Gary Vee balance sa méthode
YouTube : décrocher plus de clics, entre art et science
🧠 BRAINFOOD
#1
YouTubeurs : les nouveaux moguls d'Hollywood
En résumé — Dhar Mann, Dude Perfect, Alan Chikin Chow, MrBeast... Derrière leurs vidéos ultra-cliquées se cachent de vraies entreprises qui n'ont plus rien à envier aux studios classiques. Plateaux dignes de Netflix, budgets maîtrisés, storytelling chiadé : les créateurs élèvent leurs productions tout en gardant un coût 100 fois inférieur à une prod classique. Certains construisent même des campus façon "mini-Hollywood" (Dude Perfect à Frisco, Texas).
Pourquoi c'est important pour les créateurs — C'est une révolution dans le modèle économique du divertissement. Ces studios modulables et hyper-réactifs permettent aux créateurs de contrôler tout, de l'écriture au montage, en évitant les usines à gaz traditionnelles. Le tout avec une proximité imbattable avec leurs fans. Pour un créateur, c'est la preuve qu'on peut produire moins cher, mais plus vite, tout en misant sur l'impact émotionnel et la fidélité de l'audience.
Ce que ça raconte sur notre culture — La dépendance aux plateformes centrales (Netflix & co) s'effrite au profit de la verticalité. Les créateurs deviennent leurs propres studios, avec des équipes incluant des anciens de Disney ou MTV. L'ère des gatekeepers touche à sa fin.
✍️ My 2 cents
): pas de moyens, mais toute la puissance des studios.
Ceux qui performent aujourd’hui sont ceux qui ont pigé les règles du jeu : copier l’entertainment, le vrai. Et ce n’est pas très loin qu’ils sont allés chercher leur inspiration : MTV, années 2000, formats punchy, narration rythmée. Internet, en soi, n’a rien inventé. Ce que ces créateurs ont fait, c’est absorber les restes de la grande télé pour les réinjecter dans des formats nouveaux. C’est une génération qui a grandi entre deux mondes : les derniers feux de la télévision et l’explosion du web, à la différence de la Gen Alpha, biberonné quasi exclusivement au full-web). Résultat : un mix hybride, bien plus télé qu’Internet n’aimerait l’admettre. Mais surtout, cette génération est née avec un nouveau superpouvoir : la production est devenue une commodité. Aujourd’hui, tu peux produire un podcast vidéo en un après-midi, dans un cowork avec coin studio, ou pour 200 euros dans un studio tout équipé. Le montage ? Outsourcé. La régie ? Intégrée. Les boîtes de prod ? Des start-ups de contenu qui, dans 10 ans, pour les meilleures, seront les Warner ou Paramount d’un nouveau genre. C’est le phénomène que j’appelle la génération no-prod (on a commencé un podcast sur ce sujet avec mon ami
#2
Quand les newsletters deviennent le club VIP du web : retour en grâce d’un format… vintage ?
🪄 En résumé — On pensait les newsletters un peu démodées, coincées entre deux stories TikTok et des feeds algorithmiques… mais elles reviennent en force, façon club privé à l’heure où les réseaux sociaux balbutient. La plateforme Substack, déjà célèbre pour sa simplicité de lancement et sa rémunération des créateurs, s’est hissée parmi le top 50 des sites d'info au UK, dépassant même CNN en audience en mars dernier. Cerise sur le gâteau : ses nouvelles fonctionnalités (vidéo style TikTok, lives, etc.) transforment l’info par email en expérience multimédia. Classique mais puissant.
💡 Pourquoi c’est smart / Ce que ça raconte — Derrière ce revival des newsletters, il y a un vrai shift culturel : on est fatigués des contenus balancés par des algos mystérieux. Les newsletters, elles, misent sur la connexion directe, le ton perso et l’intentionnalité. Que ce soit des mastodontes média comme The New York Times (17M d'abonnés pour The Morning) ou des indépendants sur Substack, tout le monde joue la carte de la relation "un à un". L’enjeu ? Construire un lien durable avec une communauté qui paie autant pour soutenir le créateur que pour le contenu lui-même. Une tendance renforcée par la désillusion des réseaux traditionnels : trop instables, trop opportunistes.
Les créateurs et marques qui bossent sur leur branding devraient prendre note : une newsletter bien pensée, c’est un espace pour poser sa voix, sa vision, et captiver sans dispersion. Bonus si vous la transformez en un endroit à valeur ajoutée (atelier, insights exclusifs…). Et ce n’est pas qu’un passe-temps d’influenceurs ou de journalistes désabusés – même des politiques (hello Pete Buttigieg) et des grandes rédactions testent le format pour retrouver leur public là où il a envie de les trouver.
La newsletter, c’est le média de ceux qui ont encore un truc à dire — ou du moins, qui savent l’écrire. Mais depuis l’arrivée de l’IA, cette exigence s’est affaissée : aujourd’hui, n’importe qui peut pondre une newsletter bien structurée, même sans idées très claires. Du coup ? Explosion du volume. Pas forcément de la qualité. Et c’est logique : quand l’IA simplifie, le marché s’élargit. Substack, lui, l’a bien compris. Il a misé sur les indépendants, les analystes, les journalistes qui veulent reprendre la main sur leur distribution. Parce que oui : la creator economy, la vraie, ce n’est pas TikTok ou Insta. C’est la mailing list, c’est l’ownership. Sauf qu’aujourd’hui, ces plateformes veulent tout faire : newsletter, podcast, vidéo, live... Elles veulent devenir votre site web. Et là, danger.
✍️ My 2 cents
La newsletter, c’est le média de ceux qui ont encore un truc à dire — ou du moins, qui savent l’écrire. Mais depuis l’arrivée de l’IA, cette exigence s’est affaissée : aujourd’hui, n’importe qui peut pondre une newsletter bien structurée, même sans idées très claires. Du coup ? Explosion du volume. Pas forcément de la qualité. Et c’est logique : quand l’IA simplifie, le marché s’élargit. Substack, lui, l’a bien compris. Il a misé sur les indépendants, les analystes, les journalistes qui veulent reprendre la main sur leur distribution. Parce que oui : la creator economy, la vraie, ce n’est pas TikTok ou Insta. C’est la mailing list, c’est l’ownership. Sauf qu’aujourd’hui, ces plateformes veulent tout faire : newsletter, podcast, vidéo, live... Elles veulent devenir votre site web. Et là, danger. Comme le rappelle
dans cet épisode de The Feed enregistré avec lui l’année dernière, il faut utiliser chaque outil “de manière discète” pour ce qu’il fait de mieux — pas pour ce qu’il prétend devenir. Ne mettez pas tous vos contenus dans un même panier. Résistez à la promesse “one-stop-shop”. Parce que sinon, vous finirez avec une usine à gaz au lieu d’un média maîtrisé.
→ Découvrez l’article complet ici
#3
Les podcasts vidéo : la nouvelle cash machine des marques
En résumé — En 2025, les podcasteurs misent massivement sur la vidéo. Les annonceurs voient ces formats comme un placement premium avec des CPM entre 15 et 25 dollars (proches de la télé). Résultat : les géants du podcasting (Audacy, Wondery, Vox Media) affichent des hausses de revenus impressionnantes, portées par YouTube et les partenariats avec Samsung TV Plus ou Spotify.
Pourquoi c'est important pour les créateurs — C'est le feu de camp du futur : un média hybride qui combine la profondeur de l'audio et l'attractivité du visuel. Les podcasts vidéo s'installent dans nos salons comme de véritables shows, parfaits pour des campagnes 360° (bonus, live sessions, collabs réseaux sociaux). Pour les créateurs, c'est l'opportunité de toucher des budgets pub traditionnellement réservés à la TV.
Ce que ça raconte sur notre culture — Les formats longs et immersifs prennent leur revanche dans un monde saturé de contenus de 15 secondes. Pour les marques, c'est l'occasion de créer des expériences premium sur des supports qui rassurent (rigueur éditoriale, audience qualifiée, brand safety).
✍️ My 2 cents
Il y a un an, c’était impensable pour la plupart des créateurs de faire du podcast vidéo : trop cher, trop technique, trop lourd à produire. Puis l’IA est arrivée, intégrée dans des plugins un peu cachés, pas encore sur étagère. Et là, tout a changé. Des outils comme Riverside ou Descript te permettent d’éditer un podcast en un clic : jump cut, égalisation du son, suppression des blancs, génération de shorts… tout est automatisé. Et en parallèle, les studios de podcast à Paris se sont multipliés, rendant l’enregistrement local ultra accessible. Résultat : l’explosion du format. Et surtout, l’émergence de deux types de consommation sur YouTube. D’un côté, les podcasts “sofa-ready” : très bien produits, rythmés comme une émission de télé, qu’on regarde comme un talk show, posés sur le canapé. De l’autre, les formats plus bruts, souvent en remote, regardés en fond sur ordi. Et forcément, les annonceurs suivent. Parce que c’est devenu le format parfait : captif, long, engageant. Et pour les créateurs, une autoroute vers leur propre média.
#4
Quand l’IA transforme les clashs politiques en fanfictions YouTube
Insight : Les contenus fictionnels générés par IA captent plus l’attention que l’actu réelle. Bienvenue dans l’ère du storytelling algorithmique pour la hype.
🪄 En résumé
T’imagines une députée texane qui fait tomber deux juges de la Cour suprême en une journée, humilie Lauren Boebert en plein meeting, et démarre une révolution judiciaire ? Impossible ? Faux, et viral. Ce scénario n’a pas eu lieu IRL mais dans des vidéos fanfictions générées par IA sur YouTube. Des chaînes comme “Mr. Noah’s Stories” fabriquent des récits où politiciens et figures publiques mènent des vies quasi-cinématographiques, avec confrontation, drama et retournements dignes de Netflix. Totalement fake, ça cartonne sur les algos parce que c’est addictif et que ça flatte les spectateurs dans leur parti-pris.
💡 Ce que ça raconte
Le tour de force ? Ce mix de storytelling sensationnel et de tech hyper accessible. Derrière, deux choses à retenir :
Les algorithmes aiment le spectaculaire. Les créateurs l’ont pigé. Plutôt que de courir après la “vérité” ou l’objectivité, ils jouent à fond sur ce qu’on a envie de croire. Résultat : plus de vues qu'un vrai JT.
L’IA, nouvelle plume du storytelling. Ne rêvons pas que pour les deepfakes sérieux : ici, on est dans du divertissement cheap qui recycle les dynamiques pop culture. Et c’est là que ça devient inspirant en com’ : pourquoi ne pas imaginer des narrations fictionnelles pour des marques, des idées, ou même des personnalités ? (Euh, et si le community manager d’un compte institutionnel s’y collait façon troll, tiens ?).
✍️ My 2 cents :
Là, on entre dans le domaine du “ce n’est pas parce qu’on peut le faire qu’il faut le faire”. Mais certains le font. Et ça cartonne. Pourquoi ? Parce que c’est absurde, et qu’on adore ça. Ces montages IA qui transforment des procès politiques en soap opera ou en fiction dystopique, c’est du n’importe quoi brillant. C’est le pote de classe qui fait la connerie et que tu ne peux pas t’empêcher de regarder. Derrière le lol, il y a une réalité : ces outils ouvrent une nouvelle dimension de prototypage créatif. On peut faire des maquettes de films, des storyboards de docs, des brouillons vidéo d’une qualité telle qu’ils deviennent des œuvres à part entière. Ce que les grands maîtres faisaient avec leurs esquisses, l’IA le fait avec de la vidéo AI augmented. Et ce brouillon peut devenir produit final. Et puis, ces contenus, aussi farfelus soient-ils, remplissent un vide : ils traitent des angles que les médias traditionnels ignorent, par choix éditorial ou par prudence. C’est l’expression populaire par excellence. Une manière de dire ce que les formats officiels n’osent pas. Avec tous les risques éthiques que ça implique. Mais aussi toute la puissance démocratique que ça libère. La suite du XXIème siècle aura son lot de challenges autour d’un fragile, mais nécessaire, équilibre à trouver sur ce sujet.
→ Le lien vers l’article Semafor qui détaille tout le phénomène
#5
Et si l’avenir du marketing B2B, c’était de moins vendre et de plus raconter ?
Du SaaS au storytelling, voilà comment l’IA secoue des industries entières tout en rendant les créateurs indispensables.
🪄 En résumé
Pierre (le gars super pointu sur le B2B) a pondu ses 9 prédictions sur l'avenir du marketing B2B face au raz-de-marée de l’IA, et ça fait mal. Grosso modo : les vieilles boîtes “legacy” galèrent à intégrer l’IA pendant que les “AI-native businesses” — c’est-à-dire celles nées avec l’IA au cœur de leur modèle — avancent à une vitesse affolante. Mais attention, la vraie bagarre, ce ne sera pas juste pour créer un produit (un app en 24h, tout le monde peut le faire) mais pour… séduire des audiences. Parce que l’IA simplifie tout, sauf les relations humaines.
💡 Pourquoi c’est smart / Ce que ça raconte
Pierre met un doigt précis sur des dynamiques qu’on est déjà en train de voir partout :
Course à la vitesse + contenu à grande échelle : AI-native = 10x plus rapide, mais sans l’humain, ça devient fade. Résultat, il faut du contenu impactant ET de l’intention derrière (cf. son playbook : high-quality content + intent gathering).
Créateurs B2B en position de force : Les marques lorgnent désormais sur les niches bien serrées et les audiences que les créateurs ont patiemment cultivées. Sponsos et equity sont les nouvelles mannes du marketing.
Les vidéos, absolues reines : Fini le règne des blogs SEO blindés de CTA — bienvenue dans l’âge d’or des vidéos B2B, avec podcasts, shorts, ou vídeos experts à la Youtube. L’attention migre, et c’est massive.
La mort du “spécialiste” au profit du “full-stack AI marketer” : Avec l’IA qui prend en charge les tâches fastidieuses, les marketeux intelligents se concentrent sur la strat, le relationnel et... les vraies idées.
Insight clé : l’IA enlève les barrières techno, mais pas celles du cœur et de la psychologie humaine. L’audience, la créativité et l’intention restent les vrais champs de bataille.
✍️ My 2 cents
Ce qu’il restera après l’IA ? La confiance. Et la confiance, dans un monde saturé d’outils automatiques, elle devient un vrai capital. Dans le B2B, c’est encore plus vrai : les gens veulent savoir qu’il y a un humain derrière le contenu. Et ça passe par des formats moins léchés, plus authentiques. Des vidéos pas trop scénarisées, parfois avec des bloopers, de l’imperfection volontaire. L’objectif, ce n’est plus de faire beau, c’est de faire vrai. Et surtout, il y a deux types de business qui vont émerger à mon sens : ceux qui vont produire à la chaîne avec l’IA et faire du contenu médiocre, et ceux qui vont intégrer l’IA pour accélérer leur production d’insights — des insights vraiment utiles pour une niche. Et là, l’humain reprend la main. Car plus c’est niche, moins l’IA est entraînée sur le sujet ( a priori). Et plus on a besoin d’intelligence humaine pour interpréter, expliquer, contextualiser. Le futur, ce sera de superviser l’IA pour mieux cibler. Pas de la laisser produire seule.
#6
HugoDécrypte x MrBeast : les influenceurs écrasent les médias traditionnels
En résumé — HugoDécrypte dépasse Le Monde avec ses 14 millions de followers, tandis que MrBeast fait trembler Netflix avec une audience colossale. Ces nouveaux journalistes 2.0 racontent l'actu façon tuto ou show audacieux, mêlant pédagogie, fun et accessibilité totale. Résultat : ils répondent mieux aux besoins des jeunes que les JT classiques.
Pourquoi c'est important pour les créateurs — Ce switch massif du pouvoir médiatique révèle l'émergence d'une culture "community-first". Les créateurs incarnent leurs infos, cassent les codes hiérarchiques et privilégient l'interaction. La leçon ? Le contenu pur ne suffit plus, il faut jouer la carte de la personnalité et du lien. Les médias traditionnels l'ont compris : le Washington Post a embauché son propre "TikTok Guy" pour fidéliser les jeunes adultes.
Ce que ça raconte sur notre culture — Exit la verticalité, place à la conversation. Les contenus s'hybrident en combinant faits, fun et impact émotionnel. Ce que ces médias individuels gagnent en proximité, ils le doivent à leur posture humble et au style conversationnel. Mais attention : cette personnalisation extrême facilite aussi la désinformation. Un couteau à double tranchant.
✍️ My 2 cents
Ce qu’ils font, c’est du journalisme version fast food. Une info digérée, vulgarisée, accessible à tous, souvent orientée “sensibilisation” plus qu’“information”. Ce n’est pas le journalisme qui t’aide à forger une opinion ou à creuser un sujet. Mais c’est normal : les jeunes (je n’aime pas trop cet expression, c’est en rebond de l’article) ont remplacé le JT de 20h par des formats YouTube quotidiens. Et ça fonctionne, parce que c’est incarné, interactif, dynamique. Ce sont des briques de télé reconfigurées par les créateurs. Et ça marche. Mais attention : si tout le monde devient le “20h”, qui devient Mediapart ? Pour produire du vrai journalisme, il faudra faire des choix plus exigeants, plus exclusifs, plus scientifiques dans le traitement de l’info. Ça ne sera pas le format qui fait l’engagement le plus fort, mais c’est celui qui tiendra dans le temps. C’est
qui m’a mis, un jour la puce à l’oreil sur ce sujet : “l’info de demain devra être traitée comme une science”. Le reste, c’est du contenu. Et ce n’est pas la même mission.
#7
Quand un magazine devient une école d'engagement : The Atlantic, ou l’art de transformer ses lecteurs en abonnés fidèles
🪄 En résumé — The Atlantic, ce média qu’on associe plus souvent à des articles de fond qu’à des paywalls slick, a pourtant réussi un coup de maître : atteindre 1 million d’abonnés payants en 2024, grâce à une stratégie d’onboarding et de rétention digne d’une startup SaaS. L’astuce ? Mêler une offre claire et séduisante (modèle annuel, offres premium bien pensées) à une analyse chirurgicale de l’engagement utilisateur : combien de jours par mois ils lisent, s’ils téléchargent l’app, et même s’ils s’abonnent aux newsletters.
💡 Pourquoi c’est smart / Ce que ça raconte —
The Atlantic, c’est la Rolls Royce des stratégies d’abonnement média. Alors que la plupart des éditeurs galèrent pour conserver leurs lecteurs, eux ont boosté leur taux de rétention de 4 points grâce à un onboarding soigné et des indicateurs malins comme le “Reader State” ou le “First Best Action”. Ce dernier, en mode growth hacking, mesure si un nouvel abonné fait une des trois actions clés (lire, télécharger, prendre la newsletter) dès la première semaine. Et ça marche : ces gestes anodins doublent leurs chances de rester après 30 et 90 jours.
En creusant un peu, ça raconte aussi à quel point le modèle annuel simple crée de la fidélité (spoiler : c’est moins relou que du mensuel), surtout quand on y ajoute des valeurs perçues boostées – sans articles limités à partager, des narrations audio, et bientôt des podcasts exclusifs. Autre move malin ? Le “dynamic pricing”, avec des tarifs adaptés à ton comportement. Subtil, mais tellement efficace.
👉 À retenir pour vos projets :
Cultiver l’engagement dès le day one, c’est la base. Un bon onboarding, que ce soit pour un SaaS, un e-commerce ou un abonnement, peut faire une vraie différence.
Cabosser l’idée qu’il faut consommer beaucoup. Ici, pas une tonne d’articles par jour, mais 4 lectures réparties dans 30 jours suffisent pour habituer à revenir.
Jouer sur les extras (apps, partages, extras tangibles) pour transformer un achat en expérience.
✍️ My 2 cents
The Atlantic ne fait pas "que" du journalisme, il fabrique littéralement de l'engagement. En étudiant la manière dont ils transforment leurs lecteurs en abonnés fidèles, on voit qu’ils touchent du doigt ce que tous les médias cherchent : un modèle viable. Et ce qui est intéressant ici, c’est qu’on est plus proche d’une logique communautaire que d’une simple stratégie d’audience. Le temps passé, la profondeur des lectures, la fidélité… tout ça renvoie à une idée simple : ce qui fonctionne aujourd’hui ressemble davantage à un mouvement communautaire éditorialisé qu’à un simple média. Ce cas mérite clairement sa place dans le "moodboard AirParty" tant il incarne une dynamique que tout créateur ou média émergent devrait observer et reproduire.
#8
Quand LinkedIn réinvente le bouche-à-oreille avec des influenceurs B2B
🪄 En résumé — LinkedIn est en train de dépoussiérer le marketing B2B avec les “Thought Leader Ads”. L’idée ? Plutôt que de balancer encore un énième message brandé, cette nouveauté met en avant des créateurs et influenceurs du secteur, reconnus pour leur expertise (et souvent déjà performants en organique), tout droit dans le feed des décideurs business. Résultat ? Plus d’authenticité, des clics qui pleuvent et un vrai shift dans l’attention des audiences professionnelles. Sans compter la montée en puissance des vidéos courtes, incontournables sur la plateforme.
💡 Pourquoi c’est smart / Ce que ça raconte — Premier insight : les créateurs deviennent les stars du B2B. On sait que dans l’univers pro, rien n’est plus précieux que la crédibilité. En amplifiant les experts qui parlent sans chichi, LinkedIn a compris qu’un bon créateur, c’est comme la recommandation d’un collègue à la machine à café… mais version premium et scalable. Deuxième insight : c’est LA réponse à la fatigue des formats publicitaires corporate, qui peinent souvent à toucher juste. En associant un vrai visage, des valeurs humaines et la puissance des pubs payantes, LinkedIn flirte avec une hybridité détonante. Enfin, c’est une manière brillante d’exploiter l’immense potentiel de la vidéo en B2B : 63% des acheteurs pros disent qu’elle influence leurs décisions (ça tape fort, non ?).
➡ À creuser ici : Le guide LinkedIn sur le B2B Creator Marketing →
✍️ My 2 cents
LinkedIn avance sur le terrain des créateurs B2B avec une logique assez claire : mettre en relation ses super users avec des marques via une marketplace maison. Ce n’est pas inintéressant, mais ça ressemble davantage à une réponse à l’urgence qu’à une vraie vision créative. Oui, la plateforme a une grosse audience qualifiée, oui, c’est un levier de lead fort, mais son approche reste très cadrée, avec une UX rigide et une vision du profil utilisateur qui ne correspond plus vraiment à la réalité des créateurs aujourd’hui. Quand on a plusieurs casquettes, plusieurs projets, plusieurs récits, LinkedIn a du mal à suivre. Ce move vers les créateurs montre qu’ils commencent à sentir la bascule, mais on peut se demander s’ils ont vraiment compris ce qui fait aujourd’hui la richesse et la complexité d’un profil créateur, ou s’ils agissent puisque mis au pied du mur.
🛠️ CÔTÉ TOOLS
Ce que je retiens, que je vais tester, etc :
🗣️ ElevenLabs Voice Library explose avec 5000+ voix — La bibliothèque s'enrichit de 5000+ voix professionnelles (dont 750 "high-quality voices") avec des fonctionnalités améliorées de découverte et d'organisation. Fini le temps perdu à chercher LA voix parfaite pour ton projet. → Accéder à la Voice Library ou voir la vidéo de présentation
🎙️ Wondercraft transforme tout le monde en podcasteur — Produire un podcast, une pub ou une voix-off vidéo sans micro, avec un ton sur-mesure. Des créateurs produisent déjà des séries audio complètes en quelques heures. → Découvrir Wondercraft et surtout découvrir la video de Mike Russel sur sa chaîne qui explique comment articuler NotebookLM x Wondercraft (en gros, comment enlever la voix des animateurs virtuels de Notebook pour mettre des voix réelles pré-enregistrées)
🎬 Google Flow x VEO3 : Hollywood à 250$/mois — Physique ultra-réaliste, dialogues avec lipsync automatique, effets sonores synchronisés, mouvements de caméra personnalisables. → Découvrir VEO3
C’est un peu la news de la semaine dernière, donc si tu as loupé VEO 3, direction la dernière édition du Big Recap d’Emmanuel Vivier
🖼️ FLUX.1 Kontext édite les images par la pensée — Plus besoin de Photoshop : tu décris ce que tu veux changer, l'IA comprend et exécute. → Voir FLUX.1
📊 Perplexity Labs : un prompt = une app — Un dashboard complet, une app fonctionnelle ou un document structuré généré directement depuis un prompt. → Tester Perplexity Labs
🤖 et tandis que Hedra lève 32M$ chez a16z pour créer des avatars photoréalistes à partir d'une simple photo, Mirage.app sort du bois et c’est franchement très impressionnant.
🎨 Napkin AI elastic design — Le générateur de schémas permet de resizer facilement vos diagrammes pour tous les formats et dans le même genre…
…j’ai vu passé en dernière minute cet après-midi https://trydorastudio.com qui permet de générer des éléments de Motion Design à la volée
✍️ My 2 cents
Ce qui m’intéresse vraiment en ce moment côté outils, c’est tout ce qui tourne autour du son, de la voix, de l’audio. Je pense qu’on n’a pas de bonne vidéo sans bonne piste audio, et pas de bon podcast sans de bonnes voix. Et là-dessus, on voit des trucs arriver qui vont tout changer, notamment dans le monde pro : Eleven Labs permet maintenant d’entraîner ta propre voix de manière crédible, et on commence à avoir des conversations vidéo propres, crédibles, avec des voix qui soutiennent le propos (pas qui l’écrasent ou le décrédibilisent).
Et le propos, c’est bien ça l’enjeu : ce n’est pas de tromper les gens, c’est de le rendre audible, intelligible, digeste. Une bonne idée portée par une voix horrible, c’est juste du bruit en plus dans un feed déjà saturé. Donc oui, pour moi, l’audio devient un vrai terrain d’expérimentation, notamment en B2B.
Tu veux un bon exemple ? Mike Russell a montré un truc très intéressant avec NotebookLM : il crée un podcast fictif, dans lequel deux animateurs IA commentent un corpus. Et comme la voix générée ne lui plaît pas, il met la sienne, et celle d’une autre personne à la place. Il scénarise tout ça, il joue avec. Et franchement, c’est hyper propre. Un bon cas de R&D en contenu audio-visuel, avec un vrai potentiel pour des services com ou marketing.
Dans la continuité, comment ne pas évoquer la claque Google Flow dont on sent sent quand même un entrainement du LLM très “pub” dans l’esprit, avec des rendus léchés. Vivement quelques cas à expérimenter et à vous présenter ici.
Et côté expertise augmentée, Perplexity commence à frapper fort : un prompt et hop, un dashboard avec toutes les infos clés, visualisables, prêtes à être diffusées. Très prometteur pour tout ce qui est contenu B2B où t’as souvent besoin de rendre intelligibles des trucs pas sexy. Dans cette veine-là, Napkin aussi est à suivre.
Enfin, j’ai testé Mirage pour les avatars IA avec lipsync. Le rendu devient vraiment bluffant. On sent que la techno est prête, mais avec un pricing à 300€/mois, ce n’est pas encore un outil pour le petit créateur ou le side-project. Plutôt pour des studios ou des équipes déjà avancées.
En résumé ? On entre dans une phase où les outils sont matures, accessibles, et permettent de tester de nouveaux formats puissants. Et franchement, si t’es dans un service com ou marketing et que tu n’as pas encore lancé ton petit labo R&D sur les formats IA audio-vidéo (ou bosser avec l’agence DONT c’est le sujet) tu vas te faire doubler.
🎨 MOODBOARD
Ninon
Ninon, c’est un peu la créatrice que t’as envie de recommander à tout le monde. Sur TikTok, elle vulgarise l’IA avec une clarté bluffante — formats courts, rythmés, hyper accessibles. Franchement, j’ai cru au début que c’était un avatar tellement c’était fluide, même dans les gestes… Et pourtant, non. Elle te balance des tips malins, comme l’accès gratos à Veo 3 via VPN. Le genre de profil qu’on adore suivre : elle part de rien, mais elle coche toutes les cases pour exploser. Chapeau.
Sam et Johnny
Le lancement de l’innovation commune entre Jony Ive et Sam Altman ne passe pas par une keynote… mais par une vidéo ultra-léchée, entre podcast visuel et documentaire. Ce choix dit tout : l’innovation se raconte désormais comme une œuvre, pas comme un produit. Le storytelling créateur devient le nouveau langage des CEO.
Mathieu Stefani s’essaie à ElevenLabs
Gros big up à Mathieu Stefani qui a osé expérimenter ça sur son propre podcast. Il a publié une interview avec Brian Chesky (fondateur d’Airbnb) enregistrée en anglais — et ils ont tout doublé en français avec ElevenLabs. Mais pas juste la voix de Chesky : même les questions de Mathieu semblent avoir été ré-enregistrées (Est-ce que c’est lui ou sa voix clonée?) Mais peu importe, ce qui compte, c’est d’avoir osé, d’avoir publié. Et ça, ça fait avancer tout le monde. Ils vont apprendre plus vite que tous ceux qui restent dans leur coin à attendre que les formats soient figés.
Vlog x Bible x AI
Une tendance qui mérite d’être dans le moodboard : des vlogs générés par IA où des personnages bibliques (Jésus, David…) se filment en mode selfie, comme s’ils racontaient leur quotidien sur Insta. Pourquoi c’est intéressant ? Parce qu’on voit enfin le mode facecam ou caméra à l’épaule bien exécuté avec l’IA, là où ça coinçait encore il y a peu (vidéo moche, gestuelle rigide, voix flinguée). Grâce à Veo 3 ou Kling, le réalisme est là, et ces formats prennent un vrai tournant. Ce n’est pas juste un gimmick : le style facecam, très codé "authenticité", peut devenir un levier fort pour des marques ou des créateurs qui veulent renforcer la sincérité perçue de leur message. C’est aussi un rappel que les formats les plus simples visuellement sont parfois les plus puissants culturellement — à condition d’être bien exécutés.
Nas Daily + VEO3 = documentaire full IA
Nas Daily a frappé fort avec un mini-doc full IA : voix générée, images générées, tout est produit avec Veo 3, la nouvelle bête de Google. Et franchement, ça claque. Là où avant les mini-docs IA sur TikTok ou Insta sentaient le cheap (voix robotiques, plans incohérents), ici on a des B-rolls calibrés comme chez Spielberg. Le storytelling est fluide, l’image est propre, et surtout : ça se regarde vraiment. Le coût reste élevé pour un créateur solo, mais pour une marque ou une agence, c’est clairement jouable. Et ça ouvre un boulevard pour créer des formats éducatifs, inspirationnels ou de sensibilisation avec un niveau de polish pro… sans la lourdeur d’une prod classique. À archiver direct dans les idées à pitcher pour vos contenus de com ou de formation.
📈 MA GROWTH CURATION
Ce que YouTube ne vous dit pas (mais que Hayley Rose applique pour générer 200M vues/mois)
Ou pourquoi il faut penser packaging avant même d’appuyer sur “rec” 🎬
🪄 En résumé
Tu vois les vidéos YouTube qui cartonnent dès les premières heures ? C’est pas (que) de l’algo, c’est de la méthode. Hayley Rose, ex-YouTube, a bossé sur 100 milliards de vues (oui oui) avant de lancer The Upload Club, son cabinet qui aide les créateurs et marques à mieux penser leurs vidéos… avant même de les tourner.
Son secret ? Une formule en 5 étapes ultra concrète qui commence par ce que tout le monde zappe : la miniature.
💡 Pourquoi c’est smart / Ce que ça raconte
Ce que Hayley a compris — et que peu de marques intègrent — c’est que YouTube est une plateforme de décisions, pas juste de vidéos. Elle ne parle pas de storytelling ou d’algorithmes magiques, mais de psychologie de l’attention :
→ Une vidéo commence avec sa miniature, pas avec son générique.
→ Ton titre doit déclencher un clic, pas juste résumer le sujet.
→ Et ta “stratégie” ne vaut rien sans plan B (voire C) si les premiers signaux de clics et de rétention sont faibles.
La vraie leçon ? Ne monte pas ta vidéo si t’as pas déjà 3 thumbnails de prêtes et une checklist édito sous le coude.
Ce que ça dit du moment :
Les contenus ne sont plus faits pour “être vus”, mais pour déclencher des comportements (clic, partage, binge).
Le packaging est plus stratégique que la prod.
Les agences comme The Upload Club (ou Turpentine chez Erik Torenberg) créent un nouveau rôle : architecte de contenus scalables.
📎 Lire l’interview complète ici
✍️ Variante AirParty-style
Typiquement le genre de framework qu’on pique sans honte pour le tester sur un podcast B2B.
→ Et si une série de contenus RH appliquait cette méthode ?
Spoiler : on peut vous y aider 😉
L’ex monteur de Gary Vee balance sa méthode
Et si ton secret pour exploser sur les réseaux résidait dans… un accordéon ? Pas l’instrument, mais une technique de contenu ultra maline utilisée par Caleb Rston, l’homme derrière l’explosion de Gary Vee sur TikTok (+3,2M de followers en 3 mois). Spoiler : ça mélange quantité, feedback et ajustements stratégiques. 🎯
🪄 En résumé
Caleb Rston, pro du growth sur les réseaux sociaux, nous partage sa masterclass sur le contenu avec des concepts phares : le "accordion method" et le "brand journey framework". Son idée ? Publier à haut volume pour récolter un max de data et comprendre ce que ton audience kiffe ou zappe. Avec ça, tu ajustes en mode itératif et alignes créativité avec performance. Bref, fabriquer du contenu qui cartonne, sans te perdre dans des règles rigides.
💡 Pourquoi c’est smart / Ce que ça raconte
Ce que Caleb nous apprend, c’est que jouer sur la quantité (en mode accordéon : tu crées beaucoup, puis tu raffines) peut surpasser la qualité seule dans une stratégie de croissance. Pas juste pour saturer l'espace, mais pour détecter ce qui résonne vraiment avec ton audience. En bonus ? C’est une solution au problème du burn-out des créateurs. Oui, ton contenu peut évoluer et s’échapper des cases trop serrées d’un seul “niche marketing”. On parle là de déconstruire le feed parfait en expérimentant à la chaîne pour trouver les pépites.
C’est aussi une vraie leçon sur la flexibilité : calibrer ton contenu selon les retours directs et adapter les formats pour chaque plateforme. Instagram, TikTok, LinkedIn… les codes changent, mais ton angle narratif peut tout lier.
Au-delà de TikTok, cette méthode donne une trame universelle pour les créateurs & marques : test rapide + adaptation réactive = croissance (et satisfaction) garanties. Une idée à piquer illico pour tester de nouvelles campagnes ou formats, surtout si tu manques d’inspiration ou si tes performances stagnent.
🔗 Découvrir les insights complets ici.
✍️ Clin d’œil AirParty
Typiquement le genre de méthode qui nous parle : testable, scalable, maligne. Et si une marque B2B se mettait à faire du TikTok avec l'accordéon method, ça ressemblerait à quoi ? Spoiler : envie de creuser l’idée ? Call us.
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🧠 YouTube : décrocher plus de clics, entre art et science
MrBeast, Red Bull, ou encore un photographe astrologique qui casse Internet : qu'ont-ils en commun ? Une maîtrise aiguë de l'emballage YouTube. Grâce à une interview menée par Colin et Samir avec le YouTube Strategist Paddy Galloway, j'ai compris pourquoi YouTube est bien plus qu'une plateforme vidéo. Spoiler : c'est une plateforme de décisions où tout repose sur le click & watch.
🪄 En résumé — L’art de faire cliquer pour engager.
Sur YouTube, packaging is king. Entre une miniature calibrée, des titres qui piquent la curiosité, et des formats efficaces, l’objectif est clair : convaincre l’audience de cliquer et regarder. Paddy Galloway, en coachant des mastodontes comme MrBeast et Red Bull, révèle que l'effort doit se concentrer sur l’idéation, la création de curiosité, et la clarté visuelle. Bref, YouTube, c’est du storytelling + strat algorithme-friendly.
💡 Pourquoi c’est smart
YouTube n’est pas TikTok, où ton contenu est poussé passivement. Ici, chaque clic est une décision micro-émotionnelle. Ce que ça t’apprend :
Des vidéos pour trois audiences : Galloway parie sur le modèle Core / Casual / New. À chaque vidéo, pense à séduire ton fan ultime, un spectateur curieux et un total inconnu. Ex : T’as un podcast NBA ? Transforme un sujet ultra-niche (les Knicks) en format universel : “Obtenir une place courtside : le guide (trop) difficile.” Basketball pour les geeks, célébrités pour les curieux, et buzz pour les novices.
Exploration de concepts universels : Certains formats performants marchent partout, peu importe la niche.
Le 3-Step (“un objet à 10,1K et $10K”)
Les superlatifs (le plus grand, plus petit, plus rapide)
Les avant/après (on adore voir le glow-up)
Les exclusivités (un accès backstage ou un contenu rare)
Paddy cite un photographe : filmer la Voie lactée à 10 secondes, 10 minutes et 10 heures a explosé car il a appliqué un trope viral non-natif de sa niche. Mixe ces vibes-là avec ta propre expertise.
Curiosity gap et titres qui aimantent : Travaillez vos titres comme des mind-games.
Exagérez, puis pull back : “Comment New York protège son eau” vs. “96M balls noires dans cette réserve ?!”
Pousse la barre de ton inspi par itérations : écris > retravaille. Teste toujours le plus large (Knicks = courtside, pas seulement "siège Knicks").
Le mot d’ordre de tes miniatures : Keep It Simple.
Comparaisons et avant/après fonctionnent toujours, mais visuellement épurés.
Exit les logos, qui polluent l’image (branding = polices/couleurs).
Si tu mets une tête, pense chest-up shots. Better click rate garanti.
🔥 Astuce bonus sur les hooks : ouvre fort avec une question ou une promesse intrigante.
Exemple : “Le mégalodon, prédateur ultime, 5x plus grand qu’un grand requin blanc… pourtant, il a disparu. Pourquoi ? Un mystère caché explique-t-il cette extinction ?” Bam, t’es accro.
🎯 Envie de passer à l’action ?
Chez AirParty Studio, j’aide les marques à s’approprier les codes des créateurs, à explorer les nouvelles techs qui révolutionnent la vidéo et à transformer des conversations brutes en formats engageants.
J’accompagne aussi quelques créateurs sur la post-prod pour booster la qualité et l’impact.
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